• Kant est un grand rigolo. C'est en tout cas ce que j'apprends chaque mercredi. Là où Luther et Lessing faisaient la paire de casses-pieds de l'année, Kant fait de l'humour, et pas seulement invlontairement. Il a d'ailleurs un certain succès, en tout cas auprès de mon professeur de cours magistral, visiblement son fan numéro 1 et peut-être le seul de toute sa communauté à lui reconnaître son potentiel comique.

    Oui, Kant est un humoriste. Non content de faire des traités composés de parties, de sous-parties, d'annexes, d'articles préliminaires (1, 2, 2bis, 3 ter, 5 bis oups j'ai oublié le 4), d'articles définitifs (si seulement!), et d'innombrables et ô combien décisives notes en bas de page, il nous fait en plus de l'ironie ! Vous y croyez, ça? Manu qui affirme haut et fort que "les clauses secrètes dans les traités de paix, c'est vraiment pas bien!" et qui, parce qu'il faut bien rigoler un peu, ajoute justement un chapitre dans lequel il dit que le philosophe doit avoir un pacte secret avec le prince. Certes, c'est drôle (en tout cas, pour un certain dragon bardé de diplômes qui nous fait cours loin, loin dans l'amphi), mais comment voulez-vous qu'il soit pris au sérieux?

    Bon, au moins il ne changeait pas d'avis comme certains. Mais d'autres, comme mon nouvel ami Herder, n'était pas du tout du même avis. Et à en croire mon professeur, c'est normal, parce qu'il n'avait strictement rien compris aux thèses de Kant. CQFD.

    Ceci dit, il paraît que le texte dans lequel Kant répond aux accusations de son confrère est à se bidonner. Je vous l'aurais bien recommandé, mais il me semble que je ne partage qu'un goût très lointain avec mon professeur pour l'ironie kantienne. Trop subtil pour moi.

    Bref, pour conclure ce passionnant article, en exclusivité (ou pas), une image de notre ami Herder :

    Herder

    Décidément les philosophes, y'en a pas un pour rattraper l'autre !


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  • Je n'ai pas encore fait d'article sur Noël, honte sur moi. Le fait est que, comme chaque année au 1er décembre, je me transforme en une machine à débiter des niaiseries. Entre mes trois calendriers de l'avent, la décoration du sapin et les courses de Noël... le mois de décembre est toujours rempli.
    Oublierai-je quelque chose? Ah, oui ! Mes études. Rien qu'un petit détail, à peine trois semaines qui traînent en longueur et fournissent toutes les possibilités de rater des épreuves un peu trop précoces.
    Mais passons; nous entamons la dernière semaine avant l'oasis de Noël, 15 ridicules petits jours entre 12 semaines de cours acharnés et les épreuves du premier semestre. Mais à mes yeux zombiesques, j'ai l'impression que les vacances vont durer éternellement.

    Pour les petites anecdotes, aujourd'hui, mon professeur de grammaire a fait part de l'excitation linguistique que lui procurait la lecture de livres de Thomas Bernhard. Il faut dire qu'il était en forme, contrairement à nous autres, pauvres larves.
    Dans un autre ordre d'idées, j'ai assisté à un cours de linguistique de 4h samedi matin. Rien que de le dire, ça hérisse les poils. Mais ça n'a pas été si long que ça, en termes d'ennui du moins. En termes de voyage dans un espace infini de nouveauté et d'ésotérisme. Pour vous donner une idée de la chose (mais vous n'en aurez qu'une idée, parce qu'il faut l'entendre pour le croire), à 9h du matin nous en étions à "le chat miaule" et à 11h, nous en étions à l'essence de Dieu. Et enfin, à midi, nous avons à nouveau atterri sur la terre ferme, en nous demandant ce qui avait bien pu se passer ces dernières 4 heures.

    Pour info, pour arriver à cet état mental consistant à voir des petites étoiles flotter autour de vous (presque littéralement), vous pouvez aussi écouter la bande originale de Battlestar Galactica, c'est à peu près pareil en terme d'efficacité. Enfin, vous pouvez aussi regarder toute la série qui est, je ne le dirais jamais assez, la meilleure série de SF au monde. Voire au monde tout court. Mais souvenez-vous de la regarder avec un ami pour éviter de ressentir tout le poids du destin de la race humaine sur vos seules épaules, et aussi de prévoir la glace au chocolat et quelque chose d'un peu moins déprimant pour se remettre ensuite.

    bsg

     

    Après, vous pouvez vous faire un petit opéra de Mozart, c'est toujours une valeur sûre (sauf Don Giovanni, sans doute pas très réconfortant)

     

    bsg

    C'est pas tout à fait pareil, quand même


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  • Mort ou vif

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  • bienvenue chez les fous

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  • Jour du loto pour ceux qui pensent que ça va leur porter chance, jour à rester sous la couette pour ceux qui craignent un jour néfaste. Pour ma part, j'étais dans la masse intermédiaire : comme tous les jours, je n'avais pas follement envie de me lever, mais l'excuse de la date reste peu crédible.

    Il faut dire que ça n'a pas forcément bien commencé: à 6h du matin, mon réveil a sonné. Dans le déni de réalité le plus total, j'ai regardé mon réveil, persuadée que c'était une erreur et qu'on était samedi. Mais n'ayant aucun souvenir du vendredi et le chiffre angoissant de "6h" inscrit sur l'écran, j'ai dû me rendre à l'évidence et à surtout hors de mon lit.

    Bien sûr, mon train a été supprimé. J'ai été tentée de rentrer chez moi, mais j'ai trouvé du courage quelque part.

    Mais les vendredi 13, en tout cas celui-là, ça ne promet pas que des mauvaises nouvelles : deux heures après le début de mes cours, après un cours de thème émaillé de blagues écoeurantes de mon prof, manifestement plus en forme que nous ce jour là, j'étais en week end pour cause d'absence inopinée d'une de mes profs.

    On trouve aussi :

    - Des plans imprévus, comme le visionnage d'un Cassavetes à la cinémathèque de Paris 3.
    - Des films imprévus, plus précisement "les vies privées de Pippa Lee", qui, comme tous les films que je vois en ce moment, m'a plu (j'ai tellement bon goût ! Non, c'est juste que je n'ai jamais le temps d'y aller et que du coup je n'ai pas l'occasion de choisir par dépit).
    - Des réflexions interminables et inextricables... mais ça, excusez-moi, ça ne date pas de l'invention du vendredi 13.

    Globalement, c'était loin d'être la pire journée de ma vie.

    Vous savez, au départ je voulais écrire un super article, mais entre-temps, j'ai dormi (cette nuit, entre autres), donc j'ai oublié tout ce que je voulais dire. Mais, croyez-moi, c'était génial. Enfin, il me semble.

    A la prochaine, si je me souviens de ce que je veux écrire cette fois ^^

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