• Juste un petit détail dont j'ai d'ailleurs peut être déjà parlé : demain, je suis en excursion à freiburg toute la journée, je ne pourrais donc pas poster de nouvelles ni consulter mes mails (sauf si je rentre pas trop tard, ce qui serait mieux pour mes pieds fatigués ^ ^). Vous aurez tout lundi !

    Bon dimanche en tout cas !


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  •  Etant rentrée relativement tard cette nuit –ou tôt ce matin, je me vois contrainte de faire le résumé de vendredi samedi matin. 

    Vendredi matin, j’ai pris le premier café de mon séjour. Il me fallait bien ça pour suivre le cours ; il n’était pas ennuyeux, mais c’était vendredi matin, et je ne rêvais que d’une chose ; c’était d’être en week end.

    Il a finit par arriver, tranquillement. J’ai mangé comme d’habitude à la Mensa avec deux filles de ma classe, très sympathiques : Katarina, une Tchèque, et une Hongroise vivant en Roumanie dont j’ai totalement oublié le prénom, ce qui est assez gênant quand on a cours avec la personne depuis quatre jours…

    Après un court passage sur internet, je me rends à une étude menée par les étudiants de Heidelberg et à laquelle je m’étais inscrite. C’était plus pour rendre service et m’occuper que pour la rémunération de 7 euros pour une heure à décrire des vidéos (en faisant plein de fautes par ailleurs… mais bon). Je suis passée à nouveau sur Internet avant de reprendre le bus pour aller faire ma lessive. Apparemment, tout le monde avait eu la même idée que moi : je n’ai certes pas eu de mal à trouver une machine, mais quand je suis allée chercher mes affaires 5 minutes après la fin de mon cycle, quelqu’un les avait déjà sorties. Entre temps, j’ai fait mon travail, je suis donc libre de toute rédaction à la noix jusqu’à lundi.

    Bref, donc depuis hier soir, c’est le festival linge qui pendouille sur les étagères… mais tout est sec, je devrais pouvoir tout ranger.

    Le soir, j’ai essayé la salle internet du campus avec Hélène. C’est à 20 minutes à pieds, mais c’est marrant, il y a des salles entières d’ordinateurs quasiment vides, on est tranquille.

    Du coup, on est parties un peu à la bourre pour la « disco night ». Surtout qu’on devait aller manger avant à la Mensa, qui n’est pas la porte à côté, surtout quand on a des bus qui ne font plus que la moitié du trajet le vendredi soir… Alexandra nous a accompagnées ; et on a réussi à se perdre en essayant de trouver la fête. On a fini par tomber dessus, il n’y avait guère qu’à suivre la musique. C’était autrement mieux foutu que Münster !

    Bon, après, c’était une fête, donc on a eu de la musique parfois nase, parfois beaucoup plus sympa, et on est parties quand ils ont commencé à s’enterrer dans le disco russe. Mais c’était plutôt amusant.

    Amusant aussi, essayer de rentrer à sa chambre de nuit, alors qu’on n’a pas vraiment de plan et que les bus mettent un point d’honneur à ne faire que des minuscules trajets qui ne ramènent strictement nulle part et consistent surtout à nous égarer encore plus. On a laissé Alexandra à Bismarckplatz, elle attendait son tramway, et on est parties pendant 1h15 à la recherche du campus. Un bus et une randonnée légèrement désorientée plus tard, on est arrivées à notre bâtiment, pour s’écrouler sur nos lits, à 2h15…

    J’étais épuisée, à 2h30 je dormais, avec la ferme intention de faire une énorme grasse matinée, puisque je me suis rendue compte que, d’une part, ma prochaine grasse matinée se ferait samedi prochain, et que d’autre part, mon prochain seul moment de libre (d’ailleurs probablement consacré à ma lessive et à mes devoirs) serait… vendredi prochain. Tous les jours précédents sont pleins à craquer.

     Je me suis réveillée à 8h30. Donc, là, j’avoue que je suis un peu fatiguée, même si je suis restée un peu au lit. J’avoue que je ne sais pas trop comment je vais faire pour tenir la journée de demain puis pour reprendre la semaine… enfin, si : en prenant du café.

    Voilà, je suis claquée, et cet après-midi, je crapahute dans tout Heidelberg en compagnie d’Alexandra. Ce qui signifie plusieurs choses : razzia dans les librairies, promenade dans le centre ville, montée au château (déjà fait, je sens que ça va faire mal), et randonnée sur le chemin des philosophes de l’autre côté du Neckar. Allez, un peu de courage. En plus, il fait un temps superbe, je n’ai pas vu ça depuis une semaine : le ciel bleu est totalement dépourvu de nuages et, d’après ce que j’ai pu constater en allant sur le balcon, on peut même dire qu’il fait chaud !

    En attendant, je vais essayer de mettre quelques photos en ligne (je m'excuse, elles sont un peu longues à charger, je viens seulement de trouver comment réduire la taille de mes photos sur mon appareil photo XD).

    La bibliothèque universitaire :

    http://img576.imageshack.us/img576/4130/img0078us.jpg

    Une place du centre ville, avec le château en fond:

    http://img293.imageshack.us/img293/3346/img0082o.jpg

    Le vieux  pont :

    http://img718.imageshack.us/img718/255/img0085yy.jpg

    Une statue sur le vieux pont :
    http://img807.imageshack.us/img807/470/img0086i.jpg

    Une statue de singe près du vieux pont toujours... assez curieuse ^^
    http://img830.imageshack.us/img830/5531/img0088z.jpg

    Le neckar, le soir :
    http://img12.imageshack.us/img12/3184/img0089po.jpg

    Le neckar, again:
    http://img202.imageshack.us/img202/7103/img0091kd.jpg

    Alexandra la Roumaine, et oui, le parapluie c'était presque que pour faire joli :
    http://img823.imageshack.us/img823/4476/img0090te.jpg

    La balade sur le neckar :
    http://img197.imageshack.us/img197/5917/img0100vf.jpg

    Bis :
    http://img829.imageshack.us/img829/2978/img0098u.jpg

    Ter :
    http://img85.imageshack.us/img85/2290/img0099ru.jpg

    Encore une :
    http://img535.imageshack.us/img535/33/img0107wy.jpg

    Alexandra et Hélène, à la fête :
    http://img130.imageshack.us/img130/4438/img0117pb.jpg

    Le Neckar, il faisait un peu moins beau XD
    http://img811.imageshack.us/img811/5403/img0112mj.jpg

    Moi et Hélène, sur le neckar :
    http://img155.imageshack.us/img155/7173/img0113j.jpg

    La salle du récital de piano, dans la vieille université:
    http://img186.imageshack.us/img186/3650/img0114f.jpg


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  • Il est 23h53 et demain, j’ai cours, mais pas de panique : je vais faire ce résumé vite fait bien fait… enfin si je m’endors demain en cours, ça sera pour la postérité. Enfin, ceux qui lisent mon blog, quoi.

     

    Ce matin, il pleuvait tellement pendant le cours que tout le monde a renoncé à aller chercher un café pendant la pause. Les cours étaient plutôt intéressants, mais ils ne m’ont pas empêché de me mettre à rêver de mon après-midi quasiment libre… je me disais que j’allais pouvoir être un peu tranquille, puisque la seule chose de prévue était le récital de piano le soir.

     

    Jusqu’à ce que je me souvienne que j’avais le séminaire sur les frères Grimm à 14h. Je suis donc allée y assister, et c’était très intéressant malgré quelques têtes de lard qui s’imaginent toujours tout connaître et prennent des airs pénétrés quand le prof dit quelque chose. Je crois que l’une d’entre elle était française, d’ailleurs… j’ai mal.

     

    Sortie du séminaire, je retourne faire un petit tour sur Internet, savourant le reste de l’après-midi que je savais également être libre…

     

    Jusqu’à ce qu’il me revienne en tête qu’à 17h, et jusqu’à 18h30, j’avais l’atelier chant. J’ai donc levé mes fesses de la bibliothèque pour rejoindre le bâtiment adéquat ; en chemin, j’ai croisé une Polonaise, Julia, qui est toujours très gentille. J’ai beaucoup aimé l’atelier, ça m’a rappelé à quel point faire du chant me manque ; j’ai hâte de reprendre l’année prochaine.

     

    Enfin, après l’atelier chant, c’était bon, j’allais pouvoir retourner tranquillement travailler à la bibliothèque, puisque mine de rien, j’ai un devoir pour lundi à faire et il ne me motive guère, et ensuite aller manger puis rentrer tranquillement à ma chambre.

     

    Jusqu’à ce que, alors que j’étais encore sur internet dans la bibliothèque, je reçoive un message d’Hélène la Française et un autre d’Alexandra la Roumaine, qui toutes deux me demandaient si j’allais au récital de piano à 20h.

     

    Bref, j’ai donc une fois de plus levé mes fesses de la chaise, et comme il me restait un peu de temps avant d’aller manger, j’ai décidé de visiter la bibliothèque. Plus exactement de trouver où étaient cachés les livres… tâche délicate, je ne les avais jusqu’à présent pas trouvés. Bon, ça n’était pas très compliqué finalement, mais il faut quand même trouver, et je déteste cette manie de devoir mettre son sac dans un casier avant de rentrer dans n’importe quelle salle de cet endroit. Mais bref, j’ai déambulé dans la bibliothèque avec des yeux écarquillés, fascinée par le rayon de théologie… et aussi à la recherche d’un Duden unilingue ; j’aurais bien aimé trouver toute la famille des Duden, mais malheureusement, je n’ai trouvé que des dictionnaires de mots d’origine étrangère. Passablement inutile pour mon travail, m’enfin…

     

    Sur le chemin de la Mensa, je m’arrête dans la librairie universitaire, à la recherche de l’étagère des Reclam, la petite édition jaune qui publie les classiques pas chers. Je vois une étagère toute seule à un coin, m’y dirige, et me rends compte qu’il s’agit des S… je tourne alors au coin du rayon et découvre… tout un mur couvert de Reclam ! C’était beau. Je n’ai pas pu résister à l’envie d’acheter Michael Kohlhaas à 2,60€.

     

    A la Mensa, après avoir salué une camarade de cours qui lisait Herta Müller en allemand, j’ai moi-même sorti mon bouquin (en français, bien sûr), pour lire en mangeant. Quand je me décide à aller me débarrasser de mon plateau puis de revenir à ma place pour travailler un peu en attendant l’arrivée d’Alexandra, qui vois-je arriver ?... Alexandra, justement ! Ah, tant pis pour la rédaction…

     

    On discute en attendant le concert, puis on s’y rend. C’est dans l’ancienne université, la salle est magnifique. Pendant la première partie, on a droit à du Bach (un peu trop de notes à mon goût, dirons-nous), puis du Rachmaninov. A l’entracte, je retrouve plein de gens, dont les Polonaises.

     

    La deuxième partie a été pour Brahms et Beethoven, ce dernier réveillant tout le monde qui s’était un peu endormi ou perdu dans ses pensées. On ne plaisante pas avec la musique allemande !

     

    La soirée, qui devait être plutôt consacrée à faire ma rédaction, se passe finalement à nouveau dans la Mensa, où je demande un chocolat et finit par me rabattre sur un jus de cerise suite à la pénurie de soirée. Le temps de revenir à notre table, Alexandra et moi, deux nouvelles personnes sont là, en plus des Polonaises et du Canadien. L’un d’eux est un Russe qui s’appelle Dimitri (bon, je ne suis apparemment pas la seule à réagir au nom Dimitri à cause du dessin animé Anastasia… Alexandra me soutient dans ma lubie), et d’un … euh… Espagnol, je crois, dont le nom m’est totalement inconnu. On discute jusqu’à 22h30, heure à laquelle on se rend compte qu’il serait peut-être éventuellement temps de rentrer, on n’aurait pas des cours demain par hasard ?

     

    Alexandra se joint à moi pendant que les autres vont boire une bière ailleurs, et à l’arrêt de bus de Bismarcksplatz, je retrouve Dena et Robert, qui revenaient de leur excursion de poivrots, la « Weinfahrt ».

     

    Du coup, je suis arrivée à 23h30 chez moi, sans avoir eu le temps de repasser à la chambre pendant la journée, et sans non plus avoir fourni un quelconque travail. La routine, quoi.

     

     

     

    Mais cette fois ci, je ne me trompe pas, demain après-midi, la seule chose que j’ai est une courte étude à laquelle je participe en tant que francophone de langue maternelle et qui ne dure que trois quart d’heure. Ensuite, direction la chambre, pour la mission machine à laver avec Hélène si elle est libre. Et pour travailler.

     

    Ah, si, j’ai la « disco-night » le soir, la première fête du séjour. Pas mal de gens ont l’air sceptique, on ne restera peut-être pas longtemps.

     

    Bon, je vais me coucher, demain je fais de la grammaire, que diable.

     


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  • Oui, 20h42, c’est une heure pour les gens épuisés. Mais de quoi donc ? Pas de quoi être fatigué, aujourd’hui ! D’abord, on commence par les 4 heures de cours, pendant lesquels on rencontre notre troisième professeur, qui a probablement pris des cours de bisounoursie auprès du grand maître déjà rencontré hier et que j’espère ne plus jamais revoir de ma vie. Ceci dit, elle est un peu moins portée sur le côté créatif-vous-avez-tous-du-talent-en-vous-mes-petits-bisounours ; elle est donc parfaitement supportable, et se laisser aller à sa bonne humeur et à son entrain n’est pas tout à fait pathétique. On discute des différences culturelles quant à la ponctualité (sujet que j’avais déjà eu l’année dernière, il faut croire que ça a du succès), puis c’est la pause, pendant laquelle je… cours. Encore. Après quelques produits de première nécessité, puis après à manger… ça me fait penser que je n’ai toujours pas fini mon bretzel de ce matin. Pas mauvais en soi, sauf que j’ai découvert, au bout d’un moment, qu’il y avait du beurre dedans. Un bretzel fourré au beurre, vous y croyez, vous ? Quel est l’imbécile qui a proposé de rendre un bretzel encore plus graisseux ? Sûrement pas une femme ayant envie de rentrer dans son bikini, en tout cas.

     

    La deuxième partie du cours se fait avec ma professeur préférée (pour l’instant, mais elles se valent toutes), madame grammaire-film-allemand. Elle nous fait entre autres discuter à propos de notre vision du futur, dans 100 ans, puis nous a demandé à quelle époque on aurait aimé vivre. Les avis étaient plutôt intéressants.

     

    Au passage, Dena a rejoint notre classe, puisqu’elle a changé de niveau. Ca fait plaisir d’avoir une tête un peu connue. Mais ici, c’est difficile de parler de « tête connue », étant donné que les connaissances les plus anciennes ne remontent pas plus loin qu’à dimanche…

     

    Les cours terminés, il est temps de se rendre à la course au paiement du loyer. Dans la file d’attente, je retrouve Hélène, la Française rencontrée avant le cours de danse. On discute pas mal, Dena et Chris, l’autre Chypriote, discutent avec une enseignante du Mittelstufe derrière moi… je m’étonne toujours de toutes les rencontres qu’on peut faire aussi facilement, dans cette ambiance.

     

    Après un repas bien mérité (même si j’étais bien calée par ce satané bretzel au beurre), je me rends sur internet, pour une durée un peu moins minable qu’hier. Mais à 15h, il faut déjà repartir, en direction du rendez-vous à Uniplatz de tous les motivés pour le premier départ de la croisière sur le Neckar avec musique et danse. J’espérais y retrouver Alexandra, qui en théorie prenait ce bateau, mais à la place, je tombe sur Hélène, ce qui est une agréable surprise. Nous faisons donc le voyage ensemble, voyage par ailleurs très agréable, puisqu’on réussit à kidnapper des chaises alors que d’autres sont debout, et à les garder jalousement jusqu’à la fin. Le paysage est très beau ; j’essaierais de mettre des photos à la fin de l’article.

     

    Heureusement, on a un temps très correct pendant la navigation, sauf à la fin, où le ciel devient nettement plus menaçant.

     

    Il est déjà tard lorsque l’on retourne sur la terre ferme, je décide de faire un tour sur Internet, puis de travailler un peu à la Mensa et de manger. La partie « travailler » a été fortement raccourcie au strict minimum du minimum, mais je m’attèle vaillamment au reste au pour finir rejoins ma chambre à 20h30.

     

    J’ai envoyé un message à Hélène, au cas où elle voudrait qu’on travaille ensemble, mais en attendant, chacun de mes allers-retours entre les meubles font suite à une longue et prudente réflexion interne pour savoir si ça vaut vraiment la peine ou non de se lever pour aller chercher tel ou tel objet ou l’effort ne serait pas moins grand si je me déplaçais en roulant sur ma chaise. C’est vous dire l’état. Je dois un peu travailler avant de m’occuper sainement, peut-être en regardant une série avec Hélène, mais je crains fort de m’endormir devant.

     

    Et puis je dois établir mon programme, j’ai été contactée par une étudiante allemande (enfin j’imagine que c’en est une), pour participer à une étude où il s’agirait, en tant que Française de langue maternelle, de… décrire une vidéo. Ca dure une demi-heure, et c’est rémunéré. 5 euros, certes, mais tout de même. Mais il faut que je lui envoie un mail avec mes disponibilités. Ouhh, c’est fatiguant…

     

    Bon, Hélène ne devrait pas tarder, je vais tâcher de ne pas m’endormir.

     


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  • Il est tôt par rapport à d’habitude quand j’écris ça ; j’ai en effet résolu, à l’instar de plusieurs autres personnes, de retourner plus tôt chez moi, pour pouvoir 1) ne pas courir partout dans le centre ville toute la soirée, 2) reposer mes jambes en posant mes fesses dans ma chambre 3) me coucher plus tôt. Trois choses sur lesquelles je ne crache certes pas !

     

    C'est-à-dire qu’aujourd’hui (attention, pléonasme), à Heidelberg, la journée a été chargée. En fait, mes journées sont tellement chargées que je n’ai même pas le temps de prévoir à l’avance ce que je fais le lendemain. Du coup, aujourd’hui, un peu comme hier, j’ai couru un peu partout en regardant le programme de temps en temps pour voir où je dois aller ensuite.

     

    Ce matin, c’est donc le début des cours : notre classe, de 15 personnes dont presque pas une ne se connaît et tout le monde qui se regarde un peu avec un air angoissé, se retrouve et décolle vers des cieux meilleurs, à quinze minutes à pieds de la place de l’université. Pas très pratique pour retrouver les autres cours, qui sont, eux, partis dans l’autre sens dans un autre bâtiment. Je discute un peu avec une Tchèque et une Polonaise (encore une !), et puis c’est le début des cours dans l’institut de traduction. Nos professeurs s’échangent leur place à la pause, on en voit donc deux : Persefone (la pauvre), et … une autre, Blazena. La première, apparemment, adore nous faire travailler sur des petites citations philosophiques, mais c’est plutôt sympa, et la seconde est plus portée sur les exercices de grammaire et d’idiomatique. Qui ne prouvent pas tout à fait que nous sommes idiots, mais presque. C’est pas facile, mais en même temps, ça n’est pas vraiment fait pour. Au passage, on a une pause de 30 minutes pendant laquelle je décide de visiter les environs puis d’aller m’acheter tout un sachet de pains au chocolat, ça sera utile si je ne veux pas crever de faim, vu que les cours se terminent à 13h… snif. Ceci dit, les prochaines fois, je crois que je vais surtout rester dans la salle de cours et essayer de mettre en ordre ma journée, ça sera pas du temps en trop.

     

    Après le cours, je file en quatrième vitesse manger quelque chose tout aussi rapidement pour me ruer dans la file d’attente pour m’inscrire à l’excursion de Freiburg du dimanche. J’ai décidé de ne pas faire le voyage sur le Rhin le samedi en plus ; d’abord, parce que si je fais ça, le lundi je serais dans un état de zombie intégral, si tant est que je tienne jusque là, et ensuite parce que j’aurais de toute façon des tonnes de choses à faire dans la journée. Dont acheter des livres en compagnie d’Alexandra qui partage ma fascination pour les librairies qu’on trouve ici à tous les coins de rue. Et peut-être même, qui sait ?... me reposer ! Enfin il ne faudrait pas trop en demander non plus.

     

    Cela fait, la pause internet s’impose comme qui dirait, pendant 10 minutes (waouh !), jusqu’à ce que je sois obligée de repartir en cavalant encore jusqu’au séminaire tenu par ma prof de grammaire sur le cinéma allemand. C’est très intéressant, et je connais presque tout ce dont elle parle.

     

    Ensuite, deuxième séminaire. Je n’avais lu que le titre, et ça avait l’air rigolo comme ça : les quatre éléments dans la littérature. Un peu tarte, mais je me disais que ça pourrait être sympa. Bon, j’aurais vraiment dû lire la description du cours… j’étais à peine arrivée depuis 5 minutes que j’étais décomposée en apprenant que dans ce cours, on allait certes lire quelques trucs en rapport avec les quatre éléments, mais surtout, on allait ensuite écrire quelque chose ! En groupe, activité créative tous ensemble comme les gentils bisounours plein d’imagination que nous sommes ! Le genre de trucs que je déteste du plus profond des mon intestin grêle. Et j’étais trop loin de la porte pour m’éclipser discrètement. J’ai donc passé 1h30 à me flageller mentalement pour avoir négligé de lire la description, et à regarder notre professeur sourire et rire comme un imbécile de type bisounours d’élite. C’était le type même du gentil professeur, et tout est drôle, et tout est mignon, et gentil, et super, et vous avez tous du talent, et vous avez tous des supers idées, et mon dieu que c’est beau ce que vous dites et hahaha faisons des petites blagues supra nulles et gentillettes, ça pourra pas faire de mal…

     

    Enfin, j’admets que j’aime râler, mais là ça aurait dû être interdit par la convention de Genève. J’étais d’autant plus énervée que j’aurais pu finalement mettre ce temps à profit pour aller faire des courses livresques et peut-être accessoiresques… j’avoue que je rêve d’un oreiller digne de ce nom, au lieu de la crêpe dont je dois me contenter, et dont la présence ou l’absence se remarque à peine. Mais bon…

     

    Quand je sors, il pleut des cordes. Ravie, je sors mon parapluie et vais passer quelques minutes sur internet avant de me rendre compte que j’ai raté le début de l’atelier chant. De toute façon, je suis tellement morte que je ne rêve que de m’écrouler sur ma table pour dormir. Au lieu de ça, je sors (logique, jusque là), et sur la place de l’université, je retrouve les groupes qui partent pour la visite de la ville avec nos gentils Betreuer. Je m’incruste dans le groupe des Polonaises et du Canadien, j’y fais la connaissance d’un Espagnol, et je suis la visite qui est très intéressante, et donnée par Marcus, le Betreuer que Gabrielle m’avait présenté, et qui est apparemment professeur. En plus des informations historiques, il nous file des tuyaux concernant le prix des bières dans les cafés et les bars… être serviable est une qualité indéniablement allemande !

     

    Après cela, on rejoint ensemble la Mensa de Marstallhof, de toute façon il ne pleut plus, il fait en fait un magnifique ciel bleu (j’ai pu l’avoir pour les photos, héhé). Je retrouve aussi Dena et Robert, qui partent, puis Alexandra, qui elle aussi s’était incrustée dans un groupe et, à présent, un peu comme moi, se trouvait un peu en dehors du coup. On décide donc d’aller manger ensemble. Elle est vraiment adorable, elle connait plein de choses et on partage des qualités asociables indéniables, donc on se réconforte ensemble de pas être des gens qui brillent en société. Pour finir, on rentre par les bords du Neckar jusqu’à Bismarcksplatz. Il fait un peu froid, mais ça fait plaisir de discuter.

     

    Un bus plus tard, et me voilà… totalement ratatinée. Bon, maintenant, je sais que ça n’est pas entièrement parce que ça fait quatre jours que je suis debout à marcher ou à courir de 8h à 23h, mais tout de même, je ne suis pas fâchée de me retrouver un peu plus tôt dans ma chambre. J’ai même « juste » le temps d’écrire mon compte-rendu, et pouf, douche et au lit ! Même pas le temps de préparer la journée de demain, encore moins de regarder une des nombreuses séries que j’ai amené de peur de m’ennuyer… enfin, si, j’ai peut-être le temps, mais je crains de m’endormir devant, ne pouvant probablement pas tenir 40 minutes en position à moitié couchée sans décrocher.

     

    Donc, je ne vais pas tarder. Le temps de préparer mon sac… de décoincer mon dos, de revisser ma prothèse à la hanche et ma jambe de bois. Avec un peu de chance, j’arriverais à aller du bureau à la porte sans avoir besoin de rester sur ma chaise à roulettes et de me déplacer en me traînant avec les pieds.

     

     

     

    Demain, je vais en cours, je paie mon loyer, je mange, et… j’ai PAS de séminaire ! Mais j’ai un trajet en bateau sur le Neckar « musique et danse », oh mon dieu… c’est à 15h ou à 17h.

     

    En fait, j’aurais peut-être le temps de… ne pas courir. Et peut-être même d’envoyer des mails dignes de ce nom. Parce que je crois bien que jeudi et vendredi, ça va à nouveau être les jeux olympiques de l’emploi du temps.

     

    Bref, en attendant c’est dodo.

     

     

    Je viens de voir que si je voulais participer à un séminaire de trois heures sur la phonétique de haut niveau, j’aurais dû m’inscrire aujourd’hui… quel dommage ! Je m’en remettrais jamais.

    Au passage, si vous voulez regarder quelques photos mises en ligne 'a l'arrache... c'est par là : http://www.flickr.com/photos/36806301@N03/sets/72157624651722244/ !



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