• Drelin-drelin

    Je n'ai pas encore fait d'article sur Noël, honte sur moi. Le fait est que, comme chaque année au 1er décembre, je me transforme en une machine à débiter des niaiseries. Entre mes trois calendriers de l'avent, la décoration du sapin et les courses de Noël... le mois de décembre est toujours rempli.
    Oublierai-je quelque chose? Ah, oui ! Mes études. Rien qu'un petit détail, à peine trois semaines qui traînent en longueur et fournissent toutes les possibilités de rater des épreuves un peu trop précoces.
    Mais passons; nous entamons la dernière semaine avant l'oasis de Noël, 15 ridicules petits jours entre 12 semaines de cours acharnés et les épreuves du premier semestre. Mais à mes yeux zombiesques, j'ai l'impression que les vacances vont durer éternellement.

    Pour les petites anecdotes, aujourd'hui, mon professeur de grammaire a fait part de l'excitation linguistique que lui procurait la lecture de livres de Thomas Bernhard. Il faut dire qu'il était en forme, contrairement à nous autres, pauvres larves.
    Dans un autre ordre d'idées, j'ai assisté à un cours de linguistique de 4h samedi matin. Rien que de le dire, ça hérisse les poils. Mais ça n'a pas été si long que ça, en termes d'ennui du moins. En termes de voyage dans un espace infini de nouveauté et d'ésotérisme. Pour vous donner une idée de la chose (mais vous n'en aurez qu'une idée, parce qu'il faut l'entendre pour le croire), à 9h du matin nous en étions à "le chat miaule" et à 11h, nous en étions à l'essence de Dieu. Et enfin, à midi, nous avons à nouveau atterri sur la terre ferme, en nous demandant ce qui avait bien pu se passer ces dernières 4 heures.

    Pour info, pour arriver à cet état mental consistant à voir des petites étoiles flotter autour de vous (presque littéralement), vous pouvez aussi écouter la bande originale de Battlestar Galactica, c'est à peu près pareil en terme d'efficacité. Enfin, vous pouvez aussi regarder toute la série qui est, je ne le dirais jamais assez, la meilleure série de SF au monde. Voire au monde tout court. Mais souvenez-vous de la regarder avec un ami pour éviter de ressentir tout le poids du destin de la race humaine sur vos seules épaules, et aussi de prévoir la glace au chocolat et quelque chose d'un peu moins déprimant pour se remettre ensuite.

    bsg

     

    Après, vous pouvez vous faire un petit opéra de Mozart, c'est toujours une valeur sûre (sauf Don Giovanni, sans doute pas très réconfortant)

     

    bsg

    C'est pas tout à fait pareil, quand même


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