• Juste un petit article pour vous dire que ca va être silence radio jusqu'à au moins dimanche dans la journée; jusqu'à vendredi soir, ca va être le délire à Heidelberg, puis je rentre chez moi en passant le samedi chez mes grands-parents.

    Voilà, donc pas de panique, je suis toujours vivante, enfin en tout cas j'espère le rester, et je vous dis à la prochaine !


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  • En fait, c’est ça la nouvelle du jour : je viens de revenir de ma journée, pendant laquelle j’ai entre autres encore une fois séché la deuxième partie du cours après avoir fait de la grammaire avec un intérêt inouï, puis nettoyé un peu ma chambre, chanté à l’atelier chant, et assisté à la représentation de théâtre de l’atelier théâtre, très bien d’ailleurs !

     

    Bref, je reviens avec Hélène qui passait récupérer sa lessive qu’elle avait laissé, j’ignore pourquoi, dans ma chambre, puisqu’on s’était vues l’après-midi, et là, bim ! Je vois que les choses ont bougées ! Y’a même un nouveau tableau, appuyé contre le mur. Pas de doute : ma coloc est revenue ! Hélène retourne chez elle, et moi dans ma chambre, le temps de me laver les dents et de me mettre en pyjama, ça toque à ma porte ; ma coloc s’appelle… euh… Elina ? Un truc comme ça, je n’ai pas bien suivi, elle a parlé vite. Son copain était là (je savais que deux brosses à dents c’était louche !), et tous deux étaient très gentils. En tout cas, il va falloir maintenant que je lui emprunte vraiment sa serpillère pour finir le ménage… et va falloir lui demander, ouh ! Ca fait bizarre, à quelqu’un qu’on connait à peine. Mais elle a l’air très gentil. Et puis je ne suis sans doute pas appétissante à manger.

     

    Autrement… je suis faaatiguée mais cette histoire de retour soudain de ma coloc m’a surprise, je vais donc lire un peu pour me calmer avant de me coucher.

     

    Demain, le programme est : cours, puis examen (youpi), courses, sans doute ménage et paquetage, puis à 18h, rendez-vous avec ma classe… au bord du Neckar ! Ben tiens, autant reprendre le même lieu de rendez vous que la dernière fois où on n’a pas réussi à se retrouver ! Mon Betreuer doit pas être totalement allemand, pour avoir un sens de l’organisation aussi peu germanique !

     

    Et sinon, on a mangé avec Christophe le soir, Hélène et moi, le pauvre, il mangeait tout seul à sa table, alors on lui a proposé de se joindre à nous. Moyennant quoi, il est toujours curieux des différentes cultures, et déjà que la dernière fois, j’ai dû lui expliquer tout le système d’enseignement supérieur français, mais cette fois ci, on a eu droit à « quel est le premier livre qui a été écrit en français ? ». Impossible de répondre, je dois bien l’avouer… mais qu’est ce que c’est que cette question, aussi ?!

     

    Alors après, on s’est acharnés à essayer de prononcer les prénoms des uns et des autres… ça a été un véritable carnage. Christophe persistait à nous appeler Ilina et Iline, et nous, pour prononcer Krzischtow… on a dû sortir des papiers d’identité pour voir la graphie ; puis essayer un certain nombre de fois. Si j’ai bien compris, ça se prononce Krjishtow. Mais ça fait déjà trop de voyelles pour du polonais, alors il vaut mieux ne pas prononcer le I, je crois. Krjshtow. Yeah.

     

    Allez, extinction des feux.

     


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  • Je me suis finalement réveillée à 8h30 ; le confort ultime !

     

    Ce que j’ai fait de ma journée ? En bref, je me suis ennuyée comme un rat mort pendant la deuxième moitié des cours, j’ai assisté au dernier séminaire sur les fameuses histoires d’amour de Heidelberg ; sauf que le prof nous en fait surtout déballé des anecdotes rigolotes mais qui n’avaient plus grand-chose à voir avec rien, j’ai fait une pause gâteau à la Mensa avec Csilla et Norbert, j’ai dansé la rumba (zzzzz) et la salsa avec Csilla et Tom le Taïwanais, et j’ai regardé un film, « John Rabe », bien déprimant, du style la liste de Schindler mais en Chine. C’était très intéressant, mais ça ne remontait pas trop le moral, même si la fin aurait pu être pire… et je ne savais pas, mais Daniel Brühl jouait dedans.

     

    Sinon, j’ai acheté des bouquins (encore), et j’ai vu que l’édition Reclam, qui s’occupe des classiques, avait tout une série de livres français, et je suis tombée sur des bouquins d’Annq Gavalda. Ca me fait penser que Christophe m’avait dit qu’il avait vu « ensemble c’est tout » en Pologne (je crois) il y a peu de temps. C’était marrant.

     

    Et sinon, j’ai eu quelques nouvelles de la politique en France, et ça ne donne pas envie de revenir…

     

    Mais là je vais surtout dormir. Demain, longue journée, après-demain, longue journée, après-après-demain très très longue journée, et vendredi, pareil.

     


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  • Le plan était 1) de dormir 2) de faire tout ce que j’avais à faire (lessive, nettoyage…), 3) de glandouiller en attendant d’aller à 15h au rendez-vous fixé au bord du Neckar pour les gens de ma classe.

     

    Dormir, ça allait à peu près, même si je me suis réveillée sans surprise à 8h30, je me suis rendormie jusqu’à 10h15, réveillée à ce moment là par un message de Dena. Mais j’ai décidé qu’il était temps de bouger, donc j’ai fait mon programme. Et puis, une fois tout ca fait, je me suis rassise sur mon lit. J’avais mangé, il ne me restait que deux heures à attendre avant d’aller au rendez-vous. Deux heures de libre dans ma chambre, tranquille ! Glandouille en perspective… sauf que je n’ai pas réussi à tenir en place. Ca m’a paru tellement bizarre de rester sans rien faire ici que je suis allée prendre le bus pour faire un tour remarquablement inutile en centre ville, le temps de voir que je n’avais pas de message sur internet puis de revenir à ma chambre, de prendre des provisions pour le pique nique et de redécoller.

     

    De deux choses l’une : d’abord, il faisait 30 degrés, et lourd. Je m’étais donc habillée en conséquence, la météo avait dit grand soleil toute la journée. Et ensuite, « Neckar Wiese », qui est l’endroit du rendez-vous… c’est les bords du Neckar. Seulement la partie où on peut aller s’allonger dans l’herbe, certes, mais ça fait quand même un sacré bout de chemin ! Au bout de vingt minutes à déambuler au milieu de gens en maillots de bain, j’ai mis la main sur trois têtes connues : Justina, la sœur de Justina et … Christophe le Polonais (qui a effectivement un nom approchant de Christophe, mais imprononçable pour moi… d’ailleurs, je crois que je ne suis pas la seule à l’appeler Christophe plutôt que Chrischtszw ou quelque chose de ce genre). Puis, Csilla nous a rejoints… mais aucun signe de Niklas le Betreuer, ni des autres gens de ma classe. En même temps, le point de rendez-vous était vraiment vaste !

     

    Du coup, on a fini par s’asseoir tranquillement à l’ombre d’un arbre pour partager bretzels, salami, fromage… très allemand, quoi. C’était très sympathique, on a beaucoup parlé.

     

    Puis, l’orage a commencé à menacer… mais on n’est vraiment partis que quand il s’est mis à tomber des gouttes d’eau ; pas longtemps, d’ailleurs. Le temps pour Csilla et moi de revenir en centre-ville pour la mission internet-manger, il ne pleuvait plus guère.

     

    Bon, quand je suis revenue à l’arrêt de bus, en robe et sans la moindre écharpe ni le moindre parapluie, et qu’il s’est mis à tomber des cordes, j’avais l’air moins malin… heureusement, j’ai pu m’abriter et rejoindre le bus à temps. Hélène, revenue de son excursion, est montée dedans à la gare et nous avons passé la soirée dans ma chambre à finir mon paquet de bretzels apéritifs et à nous plaindre que les 5 jours qui restaient étaient à la fois bien trop courts, et que c’était triste de quitter si vite des gens qu’on n’allait certainement plus revoir, et à la fois bien trop longs, parce que, mine de rien, on est tous complètement sur les rotules…

     

    D’ailleurs, je ne sais moi-même pas trop si je vais en cours demain ou pas. Je peux ne pas y aller, mais je ne sais pas trop à quoi ça servirait… je n’aurais sans doute pas le temps d’aller à Königstuhl et manifestement, rester dans ma chambre pour glander n’est plus une option envisageable.

     

    Je pense que je ne mettrais tout simplement pas de réveil, et puis je me réveillerais probablement comme une fleur à 7h30…

     


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  • Il fait chauuuuud ! Et beauuuuu ! 26 degrés, c’est vous dire la canicule ! Oui, je suis en effet ironique… enfin, presque : objectivement parlant, ca n’est pas ce que j’appelle de la canicule ; mais après la météo qui nous a été infligée ce mois-ci, je trouve qu’il fait vraiment chaud, voire très chaud !

     

    Les cours ont été un brin ennuyeux. J’ai tenu à rester pour la deuxième partie, faite par Blaszena (aucune idée de comment ça s’écrit en fait), qui fait toujours des trucs intéressants… et elle nous a fait le coup du fascinant exercice de compréhension orale… je sais que c’est vendredi et que c’est pas très long à préparer, mais c’était d’un ennui… de toute façon, peu de personnes étaient venues, et encore moins étaient dans une forme acceptable. La plupart avaient fêté l’anniversaire de Csilla (après minuit), et Csilla avait fini par dormir chez Katarina parce qu’il n’y avait plus de bus pour rentrer…

     

    L’après-midi, j’ai fait quelques emplettes et je suis retournée à ma chambre pour, ô joie, dormir… une heure ! Comme une masse, d’ailleurs. Quand je me suis réveillée, je me suis motivée un peu pour travailler un minimum… je sais pas comment j’y suis arrivée, d’ailleurs !

     

    Puis, direction la Mensa de Marstallhof, pour changer, avec pas mal d’avance pour manger et aller au karaoké. Je retrouve Csilla et Dena ; on s’installe dans la salle du karaoké, décidément bien petite pour toutes les personnes du Ferienkurs, et on attend 30 minutes le début, c'est-à-dire 21h. A 21h30, les gens ont un peu commencé à arriver… mais certains avaient aussi commencé à chanter, et peu à peu, la salle s’est remplie de monde. Même notre professeure, Blaszena, est venue ! Notre Betreuer, Nicklas, a chanté « Highway to hell » comme ses pieds, malgré son look de chanteur cool (oui ; il a un look de surfer cool ET de chanteur cool), il n’est manifestement pas le chanteur dans son groupe, mais bon, il a eu droit à de vifs applaudissement pour la seule et excellente raison que c’est notre Betreuer et qu’il est vraiment trop fort.

     

    En revanche, je ne suis pas restée trop longtemps, je suis repartie à 22h30, alors que la salle était bondée. Dans le bus, j’ai vu Anastasia qui rentrait aussi, pour la même raison que moi : lever à 6h pour aller visiter Tübingen et le château des Hohenzollern.

     

     

     

    Le lendemain, il faisait encore beau et chaud ! D’ailleurs, on l’a senti passer. On avait faim aussi ; on en a profité, Alexandra et moi, pour manger une glace à Tübingen pendant ce que je n’avais pas vécu depuis bien longtemps : un vrai temps libre ! Moyennant quoi, pendant ces trois heures, il n’y avait plus rien à voir, on avait déjà tout vu pendant la visite guidée ! C’est une très jolie ville, d’ailleurs, et très agréable à voir sous le soleil… mais on en a quand même vite fait le tour.

     

    La deuxième étape de la journée est le château des Hohenzollern. Je ne le vois pas de loin, puisque je me réveille en arrivant au parking… chose curieuse, en descendant du bus ; nous remarquons qu’un service de navettes payantes a été mis en place pour les gens qui voulaient monter au château… étrange, étrange… mais enfin, ça ne peut pas être si haut que ça !

     

    Le chemin des piétons est en fait très très long et très très raide. Au bout de 20 minutes à ce régime, on arrive enfin en haut… je veux dire, à l’entrée du château. Il faut en fait grimper encore par une rampe en colimaçon manifestement prévue pour les calèches, et on arrive – enfin !- dans la cour du château… vieux de 150 ans, que voulez-vous, ici, dès qu’on construit un truc, quelqu’un fini par le casser ou pas y foutre le feu ! Ca ne tient pas debout… tellement pas d’ailleurs, que les photos sont interdites pendant la visite à l’intérieur… dommage. On a vu les photos des descendants des Hohenzollern, qui est tout de même la dynastie régnante de Prusse. Je ne savais pas qu’il existait toujours un prince de Hohenzollern ! Et que ca n’est pas un vieux croulant. C’est peut-être un bon parti, qui sait ?

     

    Bref, passées ces considérations, je me perds un peu avec l’autre visite en anglais, je me promène à travers les caves qui ressemblent un peu à des catacombes et ressort en plein soleil dans le jardin. En fait, je n’étais pas totalement perdue.

     

    Encore quelques photos et on reprend le chemin du retour. Je dors une heure dans le bus puis me réveille malencontreusement et ne parviens pas à me rendormir, parce que mon voisin, l’homme dans toute sa splendeur, s’est étalé comme un camembert sans doute sous prétexte que je prends moins de place que la moyenne et que du coup, je peux bien être assise inconfortablement à moitié sur la vitre ! En plus, avec l’état des autoroutes allemandes, on est un peu secoué comme des pruniers…

     

    Arrivée à Bismarckplatz je mange dans un restaurant asiatique qui sert des portions gargantuesques pour un prix défiant toute concurrence ; je prends le bus pour rentrer, et j’y fais la connaissance de Tom, un Taïwanais qui était aussi dans l’excursion à Tübingen.

     

    Enfin, je passe un moment chez Hélène à discuter, puisqu’après tout, demain, je peux faire la GRASSE MATINEEEEE ! Ce qui n’arrivera sans doute pas, vu que je me réveille apparemment tout le temps à 7h30… mais c’est pour le principe. Je ne bouge pas avant 15h, où il y a une réunion de classe pour pique niquer si j’ai bien compris, sur les bords du Neckar. Enfin, « je ne bouge pas », sauf pour faire la lessive, nettoyer ma chambre et la salle de bain, travailler un peu… mouarf. Joyeux dimanche.

     

    Mais peut-être que j’aurais le temps d’aller à Königstuhl, si je trouve le bus qui y va…

     


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