• Dimanche 22 août 2010, 23h18 : repos le septième jour

    Le plan était 1) de dormir 2) de faire tout ce que j’avais à faire (lessive, nettoyage…), 3) de glandouiller en attendant d’aller à 15h au rendez-vous fixé au bord du Neckar pour les gens de ma classe.

     

    Dormir, ça allait à peu près, même si je me suis réveillée sans surprise à 8h30, je me suis rendormie jusqu’à 10h15, réveillée à ce moment là par un message de Dena. Mais j’ai décidé qu’il était temps de bouger, donc j’ai fait mon programme. Et puis, une fois tout ca fait, je me suis rassise sur mon lit. J’avais mangé, il ne me restait que deux heures à attendre avant d’aller au rendez-vous. Deux heures de libre dans ma chambre, tranquille ! Glandouille en perspective… sauf que je n’ai pas réussi à tenir en place. Ca m’a paru tellement bizarre de rester sans rien faire ici que je suis allée prendre le bus pour faire un tour remarquablement inutile en centre ville, le temps de voir que je n’avais pas de message sur internet puis de revenir à ma chambre, de prendre des provisions pour le pique nique et de redécoller.

     

    De deux choses l’une : d’abord, il faisait 30 degrés, et lourd. Je m’étais donc habillée en conséquence, la météo avait dit grand soleil toute la journée. Et ensuite, « Neckar Wiese », qui est l’endroit du rendez-vous… c’est les bords du Neckar. Seulement la partie où on peut aller s’allonger dans l’herbe, certes, mais ça fait quand même un sacré bout de chemin ! Au bout de vingt minutes à déambuler au milieu de gens en maillots de bain, j’ai mis la main sur trois têtes connues : Justina, la sœur de Justina et … Christophe le Polonais (qui a effectivement un nom approchant de Christophe, mais imprononçable pour moi… d’ailleurs, je crois que je ne suis pas la seule à l’appeler Christophe plutôt que Chrischtszw ou quelque chose de ce genre). Puis, Csilla nous a rejoints… mais aucun signe de Niklas le Betreuer, ni des autres gens de ma classe. En même temps, le point de rendez-vous était vraiment vaste !

     

    Du coup, on a fini par s’asseoir tranquillement à l’ombre d’un arbre pour partager bretzels, salami, fromage… très allemand, quoi. C’était très sympathique, on a beaucoup parlé.

     

    Puis, l’orage a commencé à menacer… mais on n’est vraiment partis que quand il s’est mis à tomber des gouttes d’eau ; pas longtemps, d’ailleurs. Le temps pour Csilla et moi de revenir en centre-ville pour la mission internet-manger, il ne pleuvait plus guère.

     

    Bon, quand je suis revenue à l’arrêt de bus, en robe et sans la moindre écharpe ni le moindre parapluie, et qu’il s’est mis à tomber des cordes, j’avais l’air moins malin… heureusement, j’ai pu m’abriter et rejoindre le bus à temps. Hélène, revenue de son excursion, est montée dedans à la gare et nous avons passé la soirée dans ma chambre à finir mon paquet de bretzels apéritifs et à nous plaindre que les 5 jours qui restaient étaient à la fois bien trop courts, et que c’était triste de quitter si vite des gens qu’on n’allait certainement plus revoir, et à la fois bien trop longs, parce que, mine de rien, on est tous complètement sur les rotules…

     

    D’ailleurs, je ne sais moi-même pas trop si je vais en cours demain ou pas. Je peux ne pas y aller, mais je ne sais pas trop à quoi ça servirait… je n’aurais sans doute pas le temps d’aller à Königstuhl et manifestement, rester dans ma chambre pour glander n’est plus une option envisageable.

     

    Je pense que je ne mettrais tout simplement pas de réveil, et puis je me réveillerais probablement comme une fleur à 7h30…

     


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