• Samedi 7 août 2010, 20h59 : le chemin des philosophes

    Donc, comme je l’ai dit précédemment, je me suis réveillée beaucoup mais alors beaucoup trop tôt à mon goût. Pour ma seule grasse matinée de la semaine, c’était pour le coup un peu maigrichon. J’ai essayé de me rendormir, en rencontrant assez peu de succès, pour me lever à l’heure plus décente de 9h30. J’ai pris mon petit déjeuner en regardant le début du pilote de Firefly… et j’avoue que j’adore déjà ! Un western galactique, c’est plutôt original.

     

    Ensuite, je me suis rendue à la salle des ordinateurs dans le campus, pour dire au monde que j’avais réussi à trouver mon chemin en dépit de toutes mes errances après la fête d’hier soir. Entre autres.

     

    Comme j’ai un peu traîné, j’ai mangé à la Mensa de Marstallhof vers 14h. J’y ai croisé les Polonaises et le Canadien Louis Philippe, que j’ai bousculé avant de me rendre compte que je le connaissais. Alala, quel réseau social !

     

    Mais pour le coup, j’ai mangé toute seule. Alexandra a fini par me rejoindre, nos sms ont un peu du mal à arriver, on dirait, mais je crois avoir réussi à régler le problème.

     

    Le programme de la journée ? Dévaliser les librairies, parcourir le chemin des philosophes sur l’autre rive du Neckar, se balader dans le centre-ville, profiter du beau temps ; et puis se reposer un peu. Ceci dit, il arrive un moment où se reposer ne relève plus du choix personnel mais de la nécessité.

     

    Le chemin des philosophes est malheureusement à flanc de montage. Et puis il fait chaud, et je m’étais méfiée, j’avais mis des collants, mais quelle bonne idée ! Mais bon, il ne fait pas une chaleur à crever, même si ici, c’est suffisant pour que les gens sortent en maillot de bain pour aller bronzer au bord du Neckar. C’est d’ailleurs là qu’on s’arrête pour boire une bière après avoir fait le chemin des philosophes… enfin, le plus fatiguant n’était pas le chemin des philosophes, qui était relativement plat, mais plutôt le sentier qui y menait et qui grimpait diablement. Je me disais aussi que ça ne pouvait pas être le chemin des philosophes ; je ne voyais pas Kant faire son petit jogging en grimpant la montagne le matin pour réfléchir à comment critiquer la raison pure.

     

    Je teste une bière qui s’avère être ma deuxième bière la moins dégueu après la Kriek de Belgique : la Radler. C’est sucré, y’a quasiment pas d’alcool, et ça n’a presque pas le goût de bière. Bon, ceci dit, c’est la portion allemande d’un demi-litre, alors l’étape suivante consiste à retourner à la Mensa pour bénéficier des toilettes.

     

    Là bas, je prends un chocolat chaud qui m’a à moitié calée (ça c’est pas du chocolat qui fait semblant, en Allemagne !), pendant qu’Alexandra mange. Comme il est 18h et que je ne suis pas vraiment à l’heure allemande, je préfère manger plus tard. Un petit tour sur internet et à un supermarché pour faire quelques courses, on se sépare. Je retourne à Marstallhof, c'est-à-dire que je me tape tout le chemin inverse. Dans mon état de fatigue avancée, je n’ai guère envie de manger et manque de m’endormir dans mon assiette, mais j’en viens à bout et m’écroule dans le bus, avec la ferme intention de ne rien faire d’autre, une fois rentrée, que regarder Firefly dans mon lit et de dormir. Enfin, après avoir fait les sandwichs pour demain, préparé mon sac et pris ma douche… naturellement.

     

    En regardant mon portable sur le chemin du retour, je vois qu’Hélène me propose de passer chez elle faire un sort à ses chips et son saucisson. J’ai déjà mangé, mais j’accepte de venir après avoir fini ce que j’avais à faire.

     

    Je m’apprête à m’endormir dans le bus quand, à Bismarckplatz, Dena et Robert montent dans le bus. Je dormirais une autre fois, donc.

     

    Enfin, c’est super d’avoir une vie sociale. Mais je ne vais pas faire de vieux os ce soir.

    Demain… Freiburg !


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